mardi 8 mai 2007

Veux-tu marcher sur l’eau? (MESSAGE DU 6 MAI 2007)

Ce matin, j’aimerais vous partager réflexion avec vous. Mon message ne sera pas tant un enseignement qu’un appel à une introspection, à une remise en question individuelle.

Il se peut que mon partage en dérange ou en choque quelques uns. Ma supplication et ma prière est que vos cœurs se rendent disponibles à ce qui va sortir de ma bouche. Je vous en prie.

« Les Chrétiens d’occident, dit David Watson, sont membres d’églises, remplisseurs de bancs, chanteurs d’hymnes, dégustateurs de sermons, lecteurs de la Bible, et même des gens nés de nouveau, ou des charismatiques remplis du Saint-Esprit; mais ils ne sont pas de véritables disciples de Jésus. Si nous étions prêts à apprendre ce que signifie vivre en disciple de Jésus, l’Église d’Occident serait transformée et l’impact sur la société qui en résulterait serait bouleversant. Il ne s’agit pas d’une vaine imagination de l’esprit. C’est bien ce qui s’est passé au premier siècle de notre ère.

L’appel à vivre en disciple du Christ est un appel à la gloire promise par Dieu. En vue de l’urgence des temps, nous sommes invités à mener des vies qui honorent Jésus-Christ, qui guérissent les blessures de son corps et qui hâtent la venue du jour de Dieu. Ce n’est pas un jour où jouer des jeux religieux. Le temps s’écoule rapidement. »

-David Watson, Disciple de Jésus aujourd’hui


Ceci est la présentation d’un livre écrit par un prêtre anglican au début des années 80’, quelques années avant sa mort.

Pour la plupart d’entre nous, ce discours n’est pas nouveau ou choquant, puisque c’est au travers de cet Esprit que nous avons été appelés à la foi.

Nous avons tous fait l’étude de « disciple ». Nous avons tous fait le calcul de la dépense. Nous avons tous considérer ce qu’impliquait suivre Jésus à tous les jours. Et nous avons tous dis oui.

-Actes 1 :1 Jésus « faisait », puis il « enseignait ». Il n’enseignait rien qu’il ne mettait en pratique lui-même. On ne peut pas enseigner si l’on ne fait pas. On ne peut pas appeler qui que se soit à devenir disciple de Jésus si l’on ne s’appelle pas soi-même à mettre en pratique la foi que l’on professe. Autrement, c’est de l’hypocrisie.

-Marc 1 :14-18 Un passage que, pour la plupart d’entre nous, nous connaissons bien. Un disciple de Jésus est un pêcheur d’hommes… puisqu’il aime son prochain comme lui-même, et qu’il sait que la seule chose qui importe dans ce monde est d’être réconcilier à Dieu. Aussi, il aime Dieu plus que tout et il sait que le plus grand souhait de Dieu est que les âmes reviennent à Lui. Vivre… puis, enseigner.

Ma question ce matin : croyons-nous toujours que Jésus nous appel tous à devenir des pêcheurs d’âmes? Croyons-nous toujours qu’Il nous appel tous à donner notre vie à notre prochain, afin de le faire connaître?

Je ne fais pas de l’ironie ici, c’est une vraie question.

-Ézéchiel 22 :29-30 Dieu cherche « un homme » qui désir sauver ses semblables. « Un homme » qui prenne à cœur le destin tragique de l’humanité devant Dieu… mais il n’en trouve pas.

-Ésaie 26 :17-18 Tout le monde souffre et persévère sur la terre. La vie n’est facile pour personne. Que l’on soit près ou loin de Dieu. Ésaie compare cette souffrance inhérente à la vie sur la terre à celle d’une femme qui accouche. La femme souffre… pour donner la vie. Le monde souffre… pour du vent. Combien d’hommes et de femmes se donnent cœur, corps et âmes pour des causes vaines, sans portée divine, céleste. « Les peuples se fatiguent pour le feu, les foules peinent pour du vide! » (Ha 2 :13)

Est-ce que nous croyons que Dieu nous appel à faire une différence face à ce triste constat des choses? Est-ce sa volonté que l’on investisse notre cœur pour que son nom soit connu sur la terre… comme au ciel?

-Philipiens 2 :20-21
Qu’est-ce qui dirige notre vie… nos intérêts personnels ou ceux de Jésus-Christ?

Exemples de cœurs qui n’ont pas été indifférent par rapport à la situation spirituelle de leur peuple…

Pensez à Néhémie qui à pleuré et jeûné sur la ruine du peuple de Dieu. Pensez à Daniel qui intercédait en prière et en jeûne pour les péchés de son peuple. Pensez à Jérémie qui pleurait et torturait son âme face à l’aveuglement de ses frères. Pensez à Habacuc qui persévérait en prières devant Dieu, incapable d’accepter les injustices de son quotidien. Pensez à Moise qui s’offrait lui-même à la condamnation divine, afin que son peuple soit épargné. Pensez à Jésus, lui dont la vie n’a été que pour les autres, à cause de Dieu.

« Le disciple n’est pas plus que le maître; mais tout disciple accompli sera comme son maître. » (Luc 6 :40)

Mon désir n’est pas de nous culpabiliser ou de nous décourager ce matin, mais de nous faire réfléchir à nos vies. Dieu nous ébranle pour nous édifier et non pour nous détruire.

« Lève-toi homme de Dieu!
Lâche les buts mondains
Offre tes forces
Et tout ton cœur
A Dieu le Roi souverain.

Lève-toi homme de Dieu!
Ton Église t’attend;
Son avance est trop retardée
Il faut des combattants! »

« Je suis un vaillant combattant
luttant sur le champ de bataille.
J’irai jusqu’au bout pour le salut
de toutes ces âmes perdues. »

Voici deux exemples de chant que nous offrons régulièrement à Dieu.

Ma question : est-ce des chants vécus… ou seulement chantés?

-Mathieu 21 :28-30 On peut dire oui avec la bouche; même avec le cœur. Mais, ultimement, ce sont nos actions qui répondent. Est-ce que notre quotidien dit « oui » ou « non » à l’appel de Dieu de travailler dans sa vigne?

Luc 13 :6-9 Le propriétaire de la vigne, c’est Dieu. Le vigneron, c’est le disciple de Jésus. La vigne, c’est le monde. Expliquer.

« La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvrier. Priez donc le Seigneur de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. »

Est-ce que cette prière est sur notre cœur? Est-ce que nos vies répondent à cette prière?

Encore une fois, je ne veux pas vous imposer un joug ou un appel qui ne vienne pas de Dieu. Je ne fais que vous partager mon cœur et ma foi. Mon espoir, est que l’on puisse s’édifier mutuellement, se supporter les uns les autres dans cet appel à suivre Jésus au quotidien. Seul, on est fini; mais à deux ou à trois, on peut se relever et s’encourager.

Avant de terminer, je veux vous partager deux choses très importantes :

La première : Je suis dans le même bateau que vous. Cela fait près de 6 ans que je suis dans la foi; et depuis 6 ans je lutte avec cette décision d’être un pêcheur d’hommes pour Dieu. Ma conscience m’y appel, mais ma chaire résiste… j’ai peur du jugement des autres, je n’ai pas envie d’aller vers les autres, je me sens remplis de préjugé à l’égard des autres, etc. Ce n’est pas évident.

Par contre, depuis un peu plus d’un mois, j’ai fais la promesse à Dieu de partager ma foi à tous les jours, à moins d’en être vraiment incapable. Et j’ai aussi pris à cœur de partager cette décision avec mes frères et mes sœurs, afin d’en faire bénéficier le plus grand nombre. Je ne veux pas le vivre égoïstement. C’est une décision qui a apporté beaucoup de paix et de liberté dans ma vie. Je continue d’avoir peur, de résister à ma conscience, de ne pas partager ma foi, alors que j’en aurais l’opportunité… mais l’important, c’est que je le fais au moins une fois par jour. Je ne focus pas sur mes manquements, mais sur ce que je parviens à accomplir pour Dieu. Si je manque de courage pour partager ma foi avec une personne, je me prépare pour la prochaine occasion… et Dieu répond à ces attentes.

Ma prière, encore une fois, c’est que l’on puisse avancer ensemble, selon notre réalité et selon la part de foi que nous avons.

La deuxième choses que je veux mettre au claire : Je ne prêche pas le salut par les œuvres. Le fondement de notre foi est Jésus-Christ. Seule notre confiance en Lui peut nous réconcilier à Dieu. Ce n’est plus la justice qui vient de la loi, mais celle qui vient de la foi. (Rm 10 :1-13)

Luc 18 :18-27 « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. » Notre justification ne viendra jamais de nous. Par contre, Dieu nous appel quand même à aller au bout de notre consécration. Il faut être capable de tout abandonner pour servir Dieu.
Ce n’est pas une foi qui peut être accompli une fois pour toutes. Elle est en constant mouvement. Elle implique un combat et une remise en question régulière. Elle implique des chutes et des relèvements. C’est cette foi que Jésus désir retrouver à son retour sur la terre. (Luc 18 :8)
Merci pour votre écoute.

2 commentaires:

angelag a dit...

Me gustaria asistir a una iglesia cristiana en Quebec con mi esposo estamos orando por viajar y establecernos alli, ya que la desicion no es facil pero podemos recibir ayuda por parte de ustedes?? DIOS les bendiga grsndemente gracias
Angela y Javier

cartagena_online a dit...

Hola Angela, sé que es 2011, hace mas de tres anios que enviaste el mensaje, pero hasta ahora me doy cuenta. Me gustaria saber si se encuentran en Quebec. Saludos.