mardi 15 mai 2007

Message de la fête des mères…

· Retour sur le partage des mamans.
· Le cœur d’une mère pour son enfant, c’est unique… La maman porte en elle un humain dont l’avenir n’est connu que de Dieu – elle rêve et aspire au meilleur pour lui, et se sacrifie naturellement par amour. La chute de ma mère lors de sa grossesse…

Genèse 1 : 26-31… Quel passage puissant! C’est là un mystère d’une grande beauté. Nous sommes créés à l’image de Dieu; la mère incarne la tendresse de Dieu, sa bienveillance et témoigne du désir de Dieu de donner à ses enfants le meilleur de lui-même, rien de moins!

Romains 1 : 20… Dieu nous invite à le connaître au travers de sa Création. Celle-ci nous parle de Lui, bien qu’elle n’en soit que le reflet. Reflet glorieux mais reflet, tout de même! En ces jours magnifiques de printemps, de renouveau, et de naissance dans notre famille du cœur, j’aimerais vous parler de NAISSANCE, et si vous préférez, de RENAISSANCE… C’est une façon appropriée de souligner à la fois l’amour de la mère et celle du Créateur de toute chose, et de mieux les comprendre…

1. La grande attente
Naître et vivre… Dieu nous parle au travers de la naissance d’un enfant – Maggie à la maison… Maggie connaît le nom de sa fille avant que celle-ci en ait conscience… elle connaît en fait plus sur sa fille qu’Océane n’en connaîtra avant longtemps… C’est parce que la conscience de Maggie est plus développée que celle de sa fille, qu’Océane le veuille ou non.

Il en est de même de Dieu à notre endroit…
Lisez avec moi Psaumes 139 : 13-18… Voici un coup d’œil bien différent sur votre vie et la mienne que celui que peut jeter un médecin ou un psychiatre…
· La présence de Dieu depuis le début, avant même ta conception. Sa participation à ta venue au monde!
· Nous sommes des créatures merveilleuses : quand t’es-tu levé la dernière fois en criant dans ta chambre à coucher « Je suis une créature merveilleuse!!! »? Et pourtant…
· Dieu a une vision du temps comme de l’extérieur, puisqu’il en est l’Auteur…

L’amour de Dieu se manifeste par le don de la vie, tout en sachant pertinemment que chacun de nous avons un chemin à trouver, afin de pouvoir revenir à la Maison, à notre Père Céleste. C’est un chemin sur lequel nous devons faire face à notre mauvaise conception de Dieu, limitée et « distortionnée » par nos limites spirituelles, nos blessures, notre orgueil et nos peurs…

Lire Romains 8 : 18-22… Quelle vision merveilleuse de notre présence dans l’Univers!
La Création attend avec un ARDENT DÉSIR la révélation des fils de Dieu, en vue de leur liberté glorieuse, céleste… Tout ce qui est devant nos yeux gémit d’attente, telle une femme enceinte qui a hâte de donner vie et de voir l’enfant de son cœur…

2. La seconde naissance

Hier, en étudiant la Bible avec Arthur au soleil dans un parc… Regard sur la nature, et réflexion sur la vie et la mort dans le processus de renaissance… La vie est précédée de la mort… C’est une réalité qui nous éclaire sur les choses spirituelles!

L’exemple incomparable de la chenille et du papillon… Dans notre condition physique et mortelle, nous sommes comme des chenilles conscientes… La mort est là et on ne sait quand elle va nous frapper. Position cynique, ou réalisme froid… Quand le pied va-t-il me tomber sur la tête? On préfère ne plus y penser, en se disant que de tout manière on va tous y passer…

Or, et c’est là le mystère incomparable qui se trouve dans les Écritures, Dieu veut restaurer ton cœur et t’amener à la vie, au travers d’une véritable RENAISSANCE!
Un des grands mensonges de la religion des hommes est qu’on naît chrétien. Qu’il suffirait de naître dans la bonne tradition religieuse pour s’assurer les bonnes grâces de Dieu. L’autre grand mensonge est que nos bonnes actions pourraient attirer sur nous un regard favorable, comme si les efforts d’une chenille pouvaient la garder du pied qui tombe sur elle…

C’est ce qui faisait dire à un penseur européen qu’il est plus difficile pour un chrétien d’être sauvé que pour un athée… Pourquoi? Parce que celui-ci croit déjà être dans les bonnes grâces de Dieu alors qu’il devrait se savoir profondément nu et misérable… une chenille quoi!

Lire Jean 3 : 1-7… L’enseignement de Jésus est clair! Tout comme la chenille qui ne sait pas qu’elle peut devenir un papillon, nous sommes enfermés dans une vision de la foi et de Dieu limitée par notre connaissance et notre ignorance! Il nous faut naître une seconde fois, nous dit Jésus, d’eau et d’Esprit, afin de devenir des êtres pleinement spirituels, habilités par l’Esprit à vivre dans la lumière divine, telle ce papillon qui s’élève dans le ciel vers le soleil… Tout recommencer. À zéro. RENAÎTRE. Oui, vous le devinez, l’humilité est plus que nécessaire, elle est vitale, salutaire.

Le pardon de tous nos péchés et le don de l’Esprit-Saint sont associés, dans la Bible, à cette nouvelle naissance dont parle Jésus. Incroyable mais vrai… Et pourquoi, donc?

PARCE QUE DIEU T’AIME EN DÉPIT DE TOUT CE QUE TU N’AIMES PAS DE TOI-MÊME, DE TOUTE TES LAIDEURS INTÉRIEURES, DE TOUT CE QUI TE SÉPARE DE LUI…

3. Un amour surnaturel et dérangeant…

Les chrétiens du premier siècle nous ont livré des témoignages de leur conversion, de l’importance primordiale de renaître dans l’eau du baptême, en tant qu’adultes. Le baptême des enfants est une création humaine, inexistante à l’époque des apôtres, animée par des motivations humaines et non divines. Qu’est-ce qui les amenaient à se confier à Dieu, comme plusieurs parmi nous avons décidé?

Dieu a un plan pour notre vie, comme une mère cherche ce qu’il y a de meilleur pour son fils, sa fille…
Une mère est limitée, Dieu non. Il offre la vie éternelle et le pardon des péchés à quiconque reconnaît la valeur du sacrifice de Jésus pour sa vie.

Comment Dieu veut-il atteindre nos cœurs endurcis, malades, indépendants, religieux? Par son amour total et radical : sa propre mort par amour pour nous.
Sa tendresse et son désir de nous avoir à ses côtés font contrepoids à sa justice et sa colère. Dieu ne peut supporter notre péché, qui cause notre séparation de Lui. Mais pour nous montrer sa bonne foi et la valeur de son amour, il s’offre en sacrifice, prenant sur lui le poids de notre folie et de notre ignorance… C’est ce que l’Écriture dit et redit…

Cet amour dérange car il nous appelle à être vulnérable, réel, ouvert, afin de reconnaître le chemin étroit qui conduit à la vie éternelle, à une communion intime avec lui, de tous les jours… tel le retour quotidien de l’enfant vers les bras de sa mère après une journée à l’école!

Prendre le pain et le vin… c’est pour les disciples de Jésus l’occasion de se rappeler le jour de notre salut, le jour où nous avons donné à Jésus le contrôle de notre vie, afin de vivre par lui et pour lui. Son amour nous attire vers lui et dans l’amour des uns et des autres, pour les uns et les autres…

Aucun commentaire: